Orthoptiste en Libéral en France : Le Guide Incontournable des Démarches Administratives

Si vous avez toujours rêvé d'ouvrir votre cabinet en libéral, vous êtes au bon endroit. Dans cet article, nous allons vous guider à travers les étapes essentielles pour ouvrir votre cabinet en toute confiance.

‍1. Immatriculation au CFE :

Lorsque vous envisagez de créer votre entreprise, l'une des étapes fondamentales à franchir est l'enregistrement auprès du CFE (Centre de Formalité des Entreprises). Il est le guichet unique qui centralise les formalités administratives liées à la création d'entreprise. Il est essentiel de procéder à une inscription pour établir le statut de votre entreprise et obtenir un numéro de SIRET. Cette procédure peut être effectuée de manière électronique.

2. Démarches auprès de l'ARS (Agence Régionale de Santé):

Une fois vos démarches de création d'entreprise effectuées, vous devrez soumettre une demande d'inscription à l'Agence Régionale de Santé (ARS). Cette étape revêt une grande importance car c'est ici que vous officialiserez votre statut professionnel. Voici ce dont vous aurez besoin lors de cette procédure :

• Numéro de SIRET
• Diplôme d’orthoptie
• Carte nationale d’identité

Une fois que vous aurez fourni ces documents, l'ARS vous délivrera votre numéro ADELI ainsi que le formulaire de demande de carte CPS. Mais qu'est-ce que cela signifie exactement ?

Numéro ADELI : L'acronyme ADELI signifie Automatisation DEs LIstes. Il s'agit d'un identifiant administratif crucial attribué à tous les professionnels de santé en France. Ce numéro unique permet d'identifier chaque professionnel de santé exerçant dans le pays. En pratique, il existe souvent une version simplifiée du numéro ADELI, plus courte et plus facile à communiquer pour des besoins de contact ou d'identification sans divulguer l'intégralité du numéro, qui peut être plus long et contenir des informations spécifiques au professionnel.

Carte CPS (Carte de Professionnel de Santé) : Cette carte à puce est utilisée par tous les professionnels de santé en France, y compris les orthoptistes. Elle a pour principal objectif de sécuriser et de simplifier l'accès aux informations médicales et aux systèmes informatiques liés à la santé. En résumé, la carte CPS est une carte d'identification électronique qui permet aux professionnels de santé d'accéder aux données médicales de leurs patients, notamment via la carte vitale, et de réaliser des actes médicaux en toute sécurité.

3. Affiliation à la CPAM (Caisse Primaire d'Assurance Maladie) :

Pour exercer en tant qu'orthoptiste conventionné, et ainsi bénéficier du remboursement de vos actes par l'Assurance Maladie, vous devez vous affilier à la CPAM de votre département. Cette étape vous permet de traiter directement avec la Sécurité Sociale, simplifiant ainsi la gestion des remboursements pour vos patients. Voici ce que vous devez savoir sur cette étape :

• Affiliation à la CPAM : L'affiliation à la CPAM de votre département est essentielle pour établir votre statut de professionnel de santé conventionné. Cela vous permettra d'offrir des services couverts par l'Assurance Maladie.

Une fois affilié à la CPAM, vous recevrez votre Carte de Professionnel de Santé (CPS), ainsi que vos feuilles de soins. En accomplissant cette quatrième étape, vous vous rapprochez encore un peu plus de la réalisation de votre rêve d'exercer en tant qu'orthoptiste. Mais ce n'est pas fini, poursuivons avec la prochaine étape.

4. Affiliation à l'URSSAF (Union de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales) :

En tant que professionnel libéral, vous devez également vous affilier à l'URSSAF pour la gestion de vos cotisations sociales et fiscales. Cette étape englobe notamment la cotisation pour la retraite de base et l'assurance maladie. Voici ce que vous devez faire :

• Créez votre espace professionnel : Rendez-vous sur le site de l'URSSAF pour créer votre espace professionnel et fournir toutes les informations requises pour votre affiliation.

5. Cotisations à la CARPIMKO (Caisse Autonome de Retraite et de Prévoyance des Infirmiers, Masseurs-Kinésithérapeutes, Orthophonistes, et Pédicures-Podologues) :

En tant qu'orthoptiste libéral, vous aurez également l'obligation de cotiser à la CARPIMKO pour assurer votre retraite et votre prévoyance. Cette caisse gère les prestations sociales des professions paramédicales. Pour accomplir cette étape, vous devrez retourner un courrier mentionnant votre date d'installation.

6. Installation en Cabinet Libéral :

Une fois que vous avez trouvé le local professionnel idéal pour votre pratique, il est temps d'équiper votre cabinet avec le matériel nécessaire. Cela inclut les équipements de bilan, de rééducation, et éventuellement du matériel de réfraction si vous prévoyez de réaliser le protocole Muraine. Vous pouvez gagner un temps précieux et simplifier ce processus en optant pour une solution clé en main proposée par des services comme Temeoo. Ils peuvent vous aider à trouver le local, vous mettre en relation avec un ophtalmologue, et vous fournir le matériel de réfraction, vous permettant ainsi de vous concentrer sur votre pratique.

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Temeoo vous propose une formule clé en main. De la recherche du local, à la mise en relation avec un ophtalmologue, en passant par la mise à disposition de matériel de réfraction, Temeoo s’occupe de tout !

7. Assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RCP):

La souscription d'une assurance RCP est une étape cruciale dans votre parcours en tant qu'orthoptiste libéral. Cette assurance vous protège en cas de litiges ou de réclamations de la part de vos patients. Elle est essentielle pour exercer en toute sérénité et garantir la sécurité de votre pratique professionnelle. De plus, il est recommandé de choisir une mutuelle et de souscrire à une prévoyance santé pour couvrir vos besoins de santé personnels.

Voilà, vous avez franchi avec succès les étapes administratives pour devenir un orthoptiste libéral en France. Bien que ces démarches puissent sembler intimidantes au début, il est essentiel de suivre chaque étape dans l'ordre approprié et de rester informé des éventuelles mises à jour réglementaires. En cas de doute, n'hésitez pas à contacter les instances compétentes pour obtenir des conseils et des informations actualisées.

Et voilà, la rude étape des démarches administratives est enfin finie ! Pas si compliqué, n’est-ce pas ?